samedi 21 octobre 2017

Les Cathares, une vidéo pour comprendre cet ordre religieux mystérieux

Qui étaient les Cathares ? quelle était leur philosophie, pour quelle raison, l'église catholique romaine les a exterminé ? toutes les réponses à ces questions sont données dans cette conférence de Michel Deseille.



Une conférence très intéressante, où vous apprendrez qu'il y a des liens entre les Cathares et le Graal et une possible filiation avec l'ordre de la Rose Croix.

L’épopée Cathare



Comparaison du catharisme avec le Bouddhisme

Juste un petit rajout, à un moment donné il explique que pour les Cathares l'enfer c'est ici, sur terre, que la matière est une création du mal et que sur ce point, cela ne ressemble pas au Bouddhisme.

En fait on peut dire que si, car pour le Bouddha, ce monde est dukkha, qui peut être traduit par souffrance ou insatisfaction.

Et le but des bouddhistes, comme des cathares, c'est de se libérer de cette souffrance, de se détacher de ce monde matériel pour libérer son âme.  

Voir aussi :
 
Enseignement de la sortie hors du corps, voyage astral chez les roses croix

L’origine sumérienne et égyptienne de la Bible, les preuves

Réincarnation, l’histoire incroyable de M. Roberts

EMI, NDE : ils sont revenus du royaume des morts, du Paradis ou de l'Enfer !

Que sommes nous venu faire ici ? Quel est le sens de la vie ? Et si le témoignage des personnes qui ont vécu une EMI, (expérience de mort imminente), nous indiquaient la réponse ?

EMI, NDE : ils sont revenus du royaume des morts, du Paradis ou de l'Enfer !

 
A savoir : L'EMI, (expérience de mort imminente) est appelé NDE en anglais (near death experience).

Après un accidents de voiture, une crise cardiaque, un AVC ou tout autres accidents, des personnes se sont retrouvées cliniquement mortes mais sont revenues à la vie.

Pendant la période où elles étaient mortes elles ont été voir de l’autre côté de la vie, elles ont quitté leur corps pour vivre un incroyable voyage spirituel.

Certaines de ces personnes en sont revenu comme après un long voyage initiatique, pleines de sagesse et d'amour, avec une connaissance du sens de la vie et de leur mission sur terre.

D'autres ont vu les portes de l'enfer et ont compris l'avertissement !

L'EMI, NDE, une expérience connue depuis toujours

Étudié par le corps scientifique depuis les années 1970, l’Expérience de Mort Imminente (EMI) ou Near Death Experience (NDE) n’est pourtant pas quelque chose de nouveau.

Évoquée par Platon dans le mythe d’Er (livre X de la république) et par le bouddhisme tibétain, l’EMI est une expérience vécue depuis toujours par les hommes et décrite dans de nombreux textes sacrés.

Qu'est-ce que l’expérience de mort imminente ?

L’EMI désigne un ensemble de sensations vécues dans le laps de temps où la personne se trouve entre la vie et la mort, dans une phase transitoire.

Cette expérience, de ce qui semble être un voyage dans «l’au-delà», a été révélée au grand jour en 1975 par le psychiatre américain Raymond Moody.

Dans son ouvrage «La vie après la vie», vendu à plus de 20 millions d’exemplaires et traduit dans 26 langues, le médecin regroupe les récits de 150 patients ayant vécu une EMI.

La science a depuis tenté de donner des réponses rationnelles.

Il reste cependant une question troublante, aucune réponse n’ayant été donnée avec certitude.

Tout ce que les scientifiques ont pu «faire», c'est de déterminer les circonstances dans lesquelles une EMI peut survenir, d’en décrire les étapes et de comptabiliser le nombre de personne l’ayant expérimentée.

Aussi, on connaît certaines des conditions cliniques pouvant mener à une EMI :

L’arrêt cardiaque, un choc post-traumatique après une hémorragie, un choc anaphylactique, une électrocution, un coma, un infarctus cérébral, une tentative de suicide, une asphyxie ou encore une grave dépression.

Le psychologue Kenneth Ring a déterminé cinq stades dans l’EMI

  1. le flottement (50% des experienceurs se souviennent avoir flotté dans l’espace)
  2. la sortie du corps (37% racontent avoir survolé leur corps et les personnes qui l’entouraient)
  3. le tunnel (23% disent avoir été attirés dans un trou de plus en plus obscur)
  4. la lumière (16% ont ensuite aperçu une lumière intensément blanche)
  5. l’amour (10% affirment qu’après être rentré dans la lumière, ils ont ressenti un immense sentiment d’amour, incomparable avec ce qu’ils avaient vécu auparavant)
On peut ajouter à cela l’apparition de proches disparus et le panorama de vie - beaucoup de survivants voient défiler leur existence avec des arrêts sur les moments forts.

Aux pays-bas, le cardiologue Pim Van Lommel a étudié scrupuleusement la question.

Son étude, réalisée dans les services de cardiologies de dix hôpitaux, de 1988 à 1996, et publiée dans la revue médicale «The lancet», a révélé que sur un panel de 282 survivants à un arrêt cardiaque, 18% ont connu une EMI.

 Quelques sceptiques ont tout de même émis des hypothèses et expliquent l’EMI par des théories physiologiques.

L’anoxie, la privation d’oxygène, pourrait déclencher une EMI.

S’ajoute à cela des réactions psychologiques induisant la modification de la conscience.

Mais aucune des tentatives d'explications fournies jusqu’à présent n’est reconnue comme satisfaisante et bien des zones d’ombres subsistent.

Des récits très souvent concordants

Nombre de ces témoignages, racontent qu'à l'autre bout du tunnel ils ont vu des membres de leur familles, et certains ont appris des secrets de famille qui ont été confirmé à leur retour.  

La concordance des témoignages des survivants, indépendamment des cultures, reste un des éléments les plus troublants.

Pendant longtemps, les personnes ayant expérimenté une mort imminente ont préféré se taire.

Le manque de mots pour décrire l’aspect extraordinaire de ce qu’ils avaient vécu et la peur de passer pour «fous» auprès des médecins ou de leurs proches ont constitué un frein au partage de leur expérience.

Le livre de Raymond Moody a non seulement permis de dévoiler l’EMI, mais il a aussi et surtout libéré la parole des survivants.

On a ainsi pu découvrir à quel point les différents récits se rejoignaient sur un grand nombre de points.

Une lumière emplie d’amour et d’un savoir infini

Une partie des personnes ayant vécu une EMI évoque une lumière.

Qu’elle apparaisse comme un soleil ou qu’elle soit apparentée à un être immatériel, elle est décrite par les témoins comme une source d’amour et de savoir infini.

Dans cette lumière ils se sentent aimé comme jamais ils ne l'ont été sur Terre.

EMI, Une expérience qui marque

On constate chez certaines des personne ayant vécu une EMI, une disparition totale de la peur de mourir et un sentiment d’amour infini pour les autres.

Philippe Labro, le journaliste, écrivain et cinéaste, a partagé son EMI dans un livre «La traversée» (Gallimard).

Il raconte ce qu’il lui est arrivé après une pneumonie sévère :

«je me sent sortir de mon corps. J'ai l’impression que je me vois sur le lit» «Je prend un peu d’altitude et je flotte au-dessus de la pièce et au-dessus de mon corps.»

Il raconte ensuite son passage dans le tunnel, vers la lumière :

 «Ici, maintenant, il n’y a aucune souffrance.  La lumière vient m’apporter une sensation de paix» 

«je n’éprouve qu’une consolante et surprenante sensation de paix et encore plus d’amour que je n’en ai ressenti récemment».

Cet amour est souvent décrit comme très puissant et indéfinissable, beaucoup de survivants, à l’instar de Philippe Labro, reviennent avec l’impression d’avoir connu le vrai amour.

Certains d’entre eux ont même avoué qu’ils ne souhaitaient pas retourner à la vie tant ils se trouvaient bien dans cette amour infini, sans souffrance, sans peur.

EMI, Vers le paradis ou l’enfer

C’est le premier constat de ces témoignages, si la majorité ont eu une expérience extraordinairement agréable au point qu’elles ne voulaient pas revenir dans leurs corps, d’autres et les témoignages sont moins nombreux, se retrouvent dans des lieux de souffrances, de peur et décrivent l’image que l’on se fait de l’enfer.

En 1999, Kenneth Ring a estimé à 5% le nombre d’EMI négatives.

Certains chercheurs estiment que ces types de récits sont rares car les personnes concernés ont davantage de mal à les partager par peur de revivre ces instants et aussi elles savent en général, pourquoi leurs expériences les a mené aux portes de l'enfer et ne veulent pas avoir à s'expliquer là dessus.

Dans la plupart des cas d'EMI négatives, ces personnes comprennent l’avertissement et à leur retour cessent de faire du mal.

EMI, la rencontre avec l'être de lumière

La rencontre la plus marquante que certains font, c'est un être de lumière débordant d'amour et de sagesse et qui leurs pose les 2 questions cruciales :

 "Qu'as tu fais de ta vie ?"  

"Qu'as tu fais pour les autres ?"

Et là, juste après les questions, ces personnes voient toutes leur vie défiler avec tous les détails et des pauses sur les moments où elles ont donné de l'amour et d'autres pauses sur les moments où elles ont fait du mal à d'autres.

Et si à ce moment elles ressentent de la honte, l'être de lumière reste plein d'amour sans avoir l'air de les juger.

Ce que nous apprennent les EMI (ou NDE)

Ce que l'on peut déduire des témoignages c'est que tous nos actes sont notés dans les moindres détails, avec même plus de détail que dans nos souvenir.

Les personnes qui voient leur vie défiler lors d'une EMI, non seulement voient toute les scène avec tous les détails, mais ils peuvent aussi ressentir l'effet de leurs actions sur les autres, les plaisirs ou les blessures qu'ils ont créé intentionnellement ou non.

Nous sommes là pour apprendre à aimer et donner de l'amour aux autres, c'est ce qui peut nous rapprocher de la lumière.

Ceux qui font le mal seront puni, c'est ce que l'on nous enseignes déjà dans de nombreuses religions et qui confirme les notions de Paradis et d'Enfer.

Dans l'un des enseignements du livre d'Enoch il est dit qu'il ne faut pas se soucier du mal que l'on nous fait, de ne pas garder des remords ou cultiver une envie de vengeance contre quelqu'un car de toutes manière, tous les actes bons ou mauvais seront jugés.

Et dans la technique du pardon radical, on nous explique que si l'on revit souvent le même genre de problème, d'épreuves, que l'on rencontre le même type de personnes malsaines, c'est parce que l'on n'a pas apprit la leçon, que le seul moyen pour que cela s’arrête, c'est de pardonner.

Et pardonner ne veut pas dire laisser les crimes impuni, non, c'est permettre à votre âme de vous libérer du traumatisme et aller de l'avant, car ressasser et garder la colère c'est vous empoisonner l'esprit.

 Voir :

Le puissant pouvoir du pardon pour avancer dans la Vie

Le Pardon Radical : une puissante technique pour réussir à pardonner + fiche de travail

3 documentaires intéressants sur les EMI

"Le grand retour", documentaire sur les NDE, EMI


Enquête sur les EMI / NDE


EMI négatives, ils ont vu l'enfer



Voila, personnellement je trouve ces témoignages vraiment réconfortants, à partager avec nos proches et surtout les personnes qui ont du mal à faire leur deuil après la perte d'un être cher ou qui ont peur de la mort.

Pour aller plus loin

Si le sujet vous intéresse et que vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire le témoignage très détaillé d'une EMI :

Témoignage d’expérience de mort imminente de Scott W

l’enquête d'un journaliste sur le sujet :
Le secret de la vie après la mort, de Stéphane Allix

un documentaire sur les états élargies de conscience :
États élargis de conscience : documentaire

et les enseignement du livre d'Enoch, livre qui a inspiré Jésus Christ et dont certains enseignements rappel ceux donnés lors d'une EMI :
Livre d’Hénoch, les enseignement du texte qui a inspiré le Christ

Livre sur les EMI, NDE

Témoins de la vie après la vie : Une enquête sur les expériences de mort partagée de Raymond Moody

La traversée de Philippe Labro

L’expérience de mort imminente (EMI ou NDE) de Scott W

Parmi tous les témoignages de NDE ou EMI que l’on peut trouver sur le net, celui de Scott W est particulièrement intéressant.

L’expérience de mort imminente (EMI ou NDE) de Scott W

La nuit de ma crise cardiaque


Je me suis rendu compte qu’au moment où j’avais prié, quelque chose de différent s’était produit concernant le degré de relation de ma prière.

Je n’avais pas l’impression d’être sorti de mon corps.

A partir du moment où j’ai compris que j’étais en arrêt, j’ai eu le sentiment d’avoir un sens très puissant de perception, collectivement.
 
Je me trouvais dans ce que j’ai supposé être la salle de tri ou des urgences cardiaques, l’hélicoptère avait en effet atterri.

On connaissait mon état, il me reste à demander au médecin où on m’a emmené exactement à l’arrivée de l’hélicoptère.

Il y avait beaucoup de gens qui attendaient. Il s’est avéré que le médecin et l’équipe étaient sur le point de terminer leur service quand l’appel me concernant a été reçu.

Ils sont restés juste pour prendre soin de moi. Le médecin a commencé à m’informer de la procédure qu’ils allaient effectuer, j’ai senti les larmes couler sur mes joues.

Je voulais que ma famille soit là.

Je voulais sentir leur présence à proximité. Je voulais ma mère. Je voulais qu’elle soit tout près ; je voulais qu’elle soit présente. Je voulais dire à mon fils que je l’aimais.

Après le flou des paroles, ce fut à nouveau l’obscurité. La sensation est revenue, le sentiment que j’avais vraiment un gros problème.

Je voulais dormir, je voulais seulement fermer les yeux. J’ai pensé :

« Ce qu’il me raconte, ça va faire mal et je ne veux pas le sentir, non ? ».

Je voulais faire un somme, j’espérais me réveiller et que tout soit fini.

« Docteur, je vais fermer les yeux maintenant, je suis fatigué. On dirait que ça va faire mal, c’est d’accord ? »

Il m’a regardé en me tenant la tête, « D’accord, Scott, détendez-vous, on va s’occuper de vous. ».

J’ai su qu’il le pensait.

J’ai demandé : « Docteur »

« Oui »

« S’il vous plaît ne me laissez pas mourir. Je sais que j’ai un problème et que ça va vraiment mal. S’il vous plaît ne laissez pas mon corps mourir. »

« Ok Scott, reposez-vous maintenant. Contentez-vous de vous reposer, d’ailleurs je ne vous demande rien, c’est trop de tension. ».

Il m’a fait un sourire que j’ai tenté de lui retourner.

« S’il vous plaît, dites-leur que je les aime »

Il m’a répondu : « Je vais faire en sorte que vous leur disiez vous-même. »

Il était surprenant que j’aie pu sentir qu’ils étaient toujours en chemin, ou peut-être s’étaient-ils juste éloignés.

J’ai fermé les yeux et pour la première fois, j’ai senti que tout allait bien se passer. J’ai cessé de lutter et l’obscurité est arrivée sur moi.

J’ai senti un léger sursaut, puis le noir m’a enveloppé.

J’avais l’impression d’avancer dans un couloir.

Que se passait-il ? J’ai essayé d’ouvrir les yeux.

Ils étaient fermés et je ne pouvais pas les ouvrir.

Ma première pensée a été : « Ça alors, c’est allé vite. Les médecins m’ont vite soigné. ».

Je sentais que ma famille était près de l’hôpital, peut-être même déjà arrivée, pourtant je ne pouvais pas les voir.

Je voyais seulement ce qui ressemblait à une pièce à peine éclairée.

J’ai pensé que je me trouvais dans une salle de réveil. Je me sentais seul et j’avais froid. Je me rappelle m’être dit : « On devrait me couvrir. »

Je n’arrêtais pas d’entendre une pensée dans mon esprit : « Mon gars, tu as les yeux fermés ! »

Je me rappelais avoir dit au médecin que j’allais faire un somme. « Je m’en vais, bonne nuit ! ».

Je l’avais fait, je me suis donc dit que je devais être encore endormi.

Je continuais d’essayer de voir autour de moi.

Quelque chose était différent, quelque chose n’allais pas, je me suis demandé si j’étais mort… « Nooonnn, je rêve. ».

J’ai dérivé à travers le vide ou l’espace, incapable d’atterrir sur quoi que ce soit. Au début il semblait ne pas y avoir de « sol », aucun nuage dans le ciel. Il y avait une aura, une lumière, faible, chaude, dorée et rayonnante.

Ensuite, mes « sens » se sont décalés et je me suis retrouvé dans ce qui ressemblait à un immense plaine ondulée.

Elle était là, elle paraissait réelle, j’y étais également. Mais j’avais l’impression de flotter. J’avais froid, je me sentais seul, effrayé.

D’autres détails ont émergé ; j’ai vu les herbes de cette plaine immense soufflées en douceur par une petite brise. Ce n’était pas un vent fort, juste une brise légère et tiède.

Je pouvais presque entendre le bruissement des brins d’herbe pareil à une musique, j’ai observé leur danse donnant l’impression qu’ils parlaient. Je ressentais la musique et la réponse en retour.

J’ai regardé autour de moi. Au loin apparaissaient des silhouettes floues et brumeuses. Cela ressemblait à une lointaine chaîne de montages basse sur l’horizon et vers laquelle on roule.

C’était comme voir un horizon bas et lointain, mais à mesure qu’on s’approche les montagnes semblent grandir.

C’était presque pareil, les montagnes étaient éloignées et tout autour de moi. C’était magnifique, comme une photo, un tableau parfait.

C’était comme si on avait purifié cet endroit pour moi.

J’avais l’impression d’être dans la prairie où j’avais coutume d’aller quand j’étais perturbé, quand j’avais besoin de réconfort.

Je ne comprenais pas, mais j’ai commencé à me sentir en sécurité, au chaud et à l’aise.

Je ressentais également autre chose, je pensais ne pas mériter d’être là.

J’avais en tête mon passé et je croyais savoir la vérité au sujet du paradis, de l’enfer et de l’au-delà. Je commençais à me sentir submergé par l’expérience.

Ce qui semblait être le ciel était autre chose qu’un simple empilement de couches de lumières aux teintes vives.

C’était comme le soleil juste avant son coucher.

La chaleur qu’il irradiait a commencé à me faire me sentir en sécurité et à l’aise. Je n’avais jamais éprouvé cela auparavant.

Je continuais à me débattre avec le sentiment de ne pas mériter cet endroit ou de ne pas y être à ma place.

Chaque fois que je ressentais ce conflit, je me rendais compte que je ne « voyais » pas seulement chacune de ces choses, elles faisaient aussi partie de moi et moi partie d’elles.

Plus je lâchais prise, plus je sentais un bourdonnement, une vibration traverser mon corps.


Pour la première fois, j’ai remarqué que mon corps n’était pas mon corps. Il y ressemblait mais sous une forme différente, il scintillait.

Bien qu’il ait ressemblé à mon corps terrestre, ce n’était pas lui.

Même si j’avais l’impression de posséder toujours mes sens, ceux-ci paraissaient plus étendus, profonds et différents.

La vibration était douce mais toujours présente. Parfois elle ressemblait à des voix, à des instruments et, bizarrement, à des oiseaux et d’autres sons que je ne parvenais pas à identifier.

Je me rappelle avoir pensé : « Je comprends pourquoi les gens croient entendre chanter des anges. ».

 Je continuais à passer d’une chose à une autre, c’était au-delà de ce que je pouvais appréhender en tant que musique.

En soi, ces sons n’étaient que des tonalités. Mais ensemble, je pouvais flotter avec eux et ils flottaient en moi.

En tout cas c’est l’impression que j’avais. Je me sentais tellement en paix, serein. Les seuls mots que je pourrais utiliser sont : plénitude, acceptation totales.


Alors que je me tenais bras largement écartés, je me suis rendu compte que je n’étais plus seul. Je savais être en présence du Créateur.

La Lumière s’était mise à briller plus intensément, à moins rayonner.

J’ai senti la présence de quelque chose, quelque chose de bien plus grand que moi qui provoquait de la révérence en moi, je ressentais une peur consistant en ma propre honte.

Je ne cessais de me dire : « Je sais que je n’ai pas eu la foi ; JE SAIS QUE JE NE LE MERITE PAS. ».

POURTANT, je sentais que cette Présence était honorée de ma propre présence.

Quoi que j’aie pu ressentir, vivre et voir, nous sommes tous reliés. J’étais chez moi.

J’étais de retour.

Il était étrange que je me sois senti triste de n’avoir pu dire adieu à ma famille. J’éprouvais tristesse, colère, culpabilité et honte au milieu de cette beauté que je voyais et ressentais.

Au loin, j’ai vu la silhouette d’une personne venant vers moi.

J’avais le sentiment de très bien la connaître, qu’elle me connaissait très bien, trop bien. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible ! ». Mais je n’ai pu continuer à douter.

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’elle soit face à moi. Elle était enveloppée dans ce qui semblait être une robe à grands motifs floraux, colorée mais magnifique.

Quand elle s’est approché, j’ai pensé : « Quoi, qui, c’est Mammy et elle porte un PAREO. ».

Elle était très jolie, avec une orchidée dans les cheveux.

Elle était beaucoup, beaucoup plus jeune que dans mes souvenirs, tout comme mon grand-père qui se trouvait à ses côtés.

Il portait une chemise blanche, un pantalon crème et un fedora rabattu légèrement sur les yeux.

Je me suis dit : « Oh oui, ce sont eux. ». J’ai ri en pensant au côté cocasse de la situation. Je me souvenais qu’elle parlait toujours de son voyage à Hawaii, qu’elle en adorait les vêtements.

Papi avait toujours été élégant. Elle lui a lâché la main pour me tendre les bras. J’avais le sentiment que nous riions et pleurions, je ne peux pas vraiment décrire la gamme des émotions qui nous traversait.

Tout ce que je savais et ressentais, c’était une sensation de lien avec eux dont j’avais toujours ignoré l’existence.

Mes grands-parents et moi avions été très proches durant la majeure partie de mon enfance.

Il est retourné chez lui de nombreuses années avant elle, pourtant l’amour de mamie pour lui n’a jamais pris fin.

Après avoir déménagé dans le Midwest, j’ai perdu le contact avec elle durant ses dernières années ici-bas.

Il m’a semblé qu’elle m’étreignait longtemps.

J’avais l’impression de pleurer de joie et de tristesse.

J’ai à nouveau senti la présence de mon grand-père, il semblait alors plutôt demeurer un observateur silencieux.

J’ai fait un pas en arrière, j’ai regardé ma grand-mère en lui demandant : « Je suis mort, n’est-ce pas ? ».

Elle a souri et tendu le bras vers le bas. J’ai regardé dans cette direction.

J’ai vu la salle des urgences, nous flottions alors au-dessus.

J’ai vu l’équipe médicale s’occuper de moi. Quelqu’un se tenait près de ma tête qui était basculée en arrière.

On m’introduisait quelque chose dans la gorge, j’ai appris plus tard qu’on m’avait intubé. Au niveau de ma taille, une autre personne faisait quelque chose avec des aiguilles.

Je ne voulais pas voir cela. J’ai découvert plus tard qu’il s’agissait d’une infirmière qui me posait des perfusions au bras.

A chaque jambe, une personne me plantait quelque chose près de l’aine. J’ai appris par la suite qu’il s’agissait de la cardio angioplastie et des cathéters pour les stents.

« Bon, je déteste toujours les aiguilles, non ? Je ne vais pas continuer à regarder ça. ».

Une autre personne au-dessus de moi pratiquait un massage cardiaque en criant : « Allez Scott, allez ! ». J’ai cessé de regarder.

J’ai regardé grand-mère en disant : « Bon, je suis foutu. J’en ai vu assez. ».

Je me sentais tellement triste et désolé que ma famille soit en chemin pour en arriver là.

En flottant depuis la salle des urgences et en traversant le toit, je les ai vus sur une route dans le noir.

Mon ex-femme et les enfants m’appelaient, me disant de tenir bon et de les attendre.

J’ai répondu que cela allait bien se passer pour moi, que j’allais les attendre.

Ils ont dit qu’ils m’aimaient. J’étais si triste de ne pas pouvoir faire partie de la vie de mon fils.

Je n’avais pas pu dire adieu. Ce n’était pas possible. Pendant un instant j’ai été en colère pour plusieurs raisons, mais cela a paru se diluer.

« Mammy, quel-est cet endroit ? ». Elle a répondu : « Mon petit, c’est là que nous allons tous quand nous mourons. ».

J’ai regardé autour de moi, c’était tellement paisible.

J’entendais de la musique. Je voyais les montagnes à l’horizon, le ciel affichait une série de cramoisis, d’alizarines délavées s’estompant en bleu de Prusse puis en une obscurité magnifique.

En dehors de la lumière Dorée et Chaude, le ciel composait le plus beau « lever de soleil » que j’aie jamais vu.

Derrière moi il y avait l’obscurité. C’était une nuit semblable à l’obscurité de l’espace.

Le plus drôle, c’est que j’avais le sentiment de faire partie de tout cela et que c’était relié à moi-même.

Je n’avais pas peur. C’était le paradis. Je savais m’être efforcé de changer ma vie.

Des années auparavant j’avais trouvé la foi en une force plus grande que moi.

J’éprouvais un sentiment que je peux seulement qualifier d’amour ne connaissant aucune limite de temps, d’espace ou de conscience.

Il couvre tout ce qui a été, est et sera. Je l’avais lu, entendu, intellectualisé et cru, mais je ne l’avais jamais ressenti dans mon âme jusqu’alors.

Nous ne pouvons en effet acheter l’amour par nos actes, ni le maîtriser par la pénitence ou la foi, il nous suffit d’EXISTER et nous sommes aimés quoi qu’il arrive.

J’ai regardé grand-mère en lui demandant : « Que se passe-t-il pour ceux qui ont commis des actes horribles sur des enfants ou d’autres humains ? »

J’ai continué : « Et ceux qui sont mauvais jusqu’à la moelle, qui mentent, volent, trompent, que méritent-ils, la même chose que ceux qui essaient d’être de bonnes personnes ? ».

Je faisais face à des problèmes personnels et il y avait les titres de presse concernant des gens comme Oussama Ben Laden etc.

Je me suis adressé à la lumière comme si elle allait me répondre : « A quoi ça sert alors, que feraient les gens s’ils le savaient ? ».

Ma grand-mère était pieuse, c’était une fidèle de notre paroisse.

Nous appartenions à la même Eglise. Ma famille y était fortement engagée.

Mon père était pasteur et recteur de notre paroisse. Un de mes parents proches était en permanence au service de l’église de la paroisse.

J’avais été moi-même sur la voie menant au ministère. Même si je m’en étais détourné de nombreuses années auparavant, les valeurs fondamentales étaient encore présentes.

Mamie ne pouvait me mentir, j’avais confiance en cette femme, je pensais qu’elle allait me dire la vérité.

C’était l’une des rares personnes de ma vie contre laquelle je n’avais aucun ressentiment. Elle ne m’avait jamais fait de mal.

Mamie m’avait toujours aimé inconditionnellement, je n’avais ressenti que de l’amour de sa part.

J’avais des problèmes de souffrance personnelle, des ressentiments et d’autres illusions devant être abandonnés.

Comme si personne ne pouvait nous entendre, je me suis davantage penché vers elle en murmurant :

« Mamie, est-ce vraiment ainsi ou bien sommes-nous ici grâce à notre religion, ou notre manière de croire ou encore notre foi ? ».

Elle m’a regardé en souriant et en disant avec une telle douceur : « Mon petit, tout cela n’a rien à voir avec cet endroit.

Nous ne disposons que d’une seule période en notre présence, notre réalité, notre temps.

C’est l’unique période durant laquelle tu es toi. Nous souffrons de nos actes quand nous sommes sur terre.

Nous subissons les conséquences de nos ACTES pendant notre vie. Nous sommes aimés et non jugés ici, nous ne souffrons pas ici.

Notre période a été un cadeau. ». J’ai demandé : « Mamie, où est tout le monde alors ? »

Juste au moment où je terminais ma phrase, la vision que j’avais prise pour des montagnes lointaines s’est rapprochée.

J’ai alors soudainement ressenti la présence écrasante d’autrui.

Au début ils n’avaient pas de forme, je pouvais seulement les percevoir. Puis j’ai vu des formes scintillantes ressemblant à des corps.

Je distinguais des visages, des personnes, mais je ne les reconnaissais pas. Il n’y avait aucun lien physique ou émotionnel, j’avais pourtant l’impression de faire partie d’eux et qu’ils faisaient partie de moi.

Tout autour et en moi, ils me faisaient signe comme pour me dire : « Bonjour, bienvenue chez toi. ».

De formes scintillantes, ils se sont transformés en lumière, en cordes lumineuses.

Chaque esprit constituait une corde unique, chaque corde s’étendait hors de portée de ma conscience, au-delà du temps et de l’espace.

Chaque corde bougeait autour et à travers moi, se balançant comme sous une brise légère. Puis le ciel s’est empli de cordes lumineuses.

Je pouvais voir à travers, à l’intérieur, chacune comportait un brin fin et long semblable à une hélice d’ADN.

A l’intérieur, chaque hélice contenait des souvenirs depuis l’époque de sa conception, quand les atomes ne faisaient qu’un, jusqu’à l’époque où nous sommes devenus humains.

Chacune comportait sa réalité, sa conscience, son temps et son espace propres. Chacune constituant une mémoire, mais codée dans l’ADN.

Il s’agissait de toutes sortes de souvenirs, passés, présents et à venir. Toutes simultanément et chacune dans son propre temps comportait sa vérité, sa réalité et son temps propres.

Je ne sais comment, chacune était pourtant reliée à quelqu’un vivant ici. J’étais relié à Mamie qui s’est fondue en une corde, revenant ensuite à la forme sous laquelle je l’avais initialement vue.

Puis elle m’a tendu la main. Nous avons suivi les cordes, enfin je suis devenu l’une d’entre elles.
Tandis que nous nous déplacions, nous ne ressentions aucune sensation de mouvement, pourtant nous progressions très rapidement.

Durant ce déplacement toutefois, je voyais derrière, autour et devant moi, nous étions le temps.

En regardant en arrière, j’ai vu qu’émanaient de la planète de nombreuses cordes depuis les êtres vivants et la planète elle-même.

Au départ j’ai vu notre terre orbitant dans son temps naturel, le système solaire, des galaxies.

Nous sommes passés à côté d’une étoile en explosion, nous avons observé la naissance d’une étoile dans une nébuleuse, chacun de ces évènements dans son propre temps.

Tous s’étendant dans l’espace, tous reliés à la lumière.

C’était vivant, créant de nouvelles formes, de la vie, des expériences et des réalités, le tout dans l’amour.

Une existence ne peut se renouveler avant d’avoir achevé son cours. Lorsque c’est fait, elle peut rejoindre sa réalité suivante, etc. etc.

Il ne s’agissait pas d’un voyage comportant un sentiment du genre : « Quand est-ce qu’on arrive ? » ou : « On arrive bientôt ? ».

Au contraire il n’y avait pour nous aucune notion de temps en soi, nous-nous déplacions simplement à volonté.

Nous dépassions des positions où la lumière se trouvait derrière nous et nous étions dans un espace, un temps et une réalité.

Je sentais bien la conscience se former, mais pas telle que nous la connaissons ou comprenons.

Elle faisait simplement son travail, ce qu’elle était censée faire, un point c’est tout. Puis il est devenu clair que l’ensemble, toute chose savait ce qu’elle était censée faire.

Quelque chose donnait les orientations.

Je voyais que même s’il y avait conscience, elle semblait avoir abandonné sa Volonté au Créateur et accepté Sa vérité. Puis mamie m’a pris la main et nous sommes repartis.

L’univers était rempli, absolument plein de cordes de lumière et d’énergie. Elles pulsaient, elles bougeaient, et nous étions en leur sein, nous en faisions partie comme elles faisaient partie de nous.

L’ADN s’étendait sur des éternités ; des souvenirs, reliés, imbriqués, mais se déplaçant tous en fonction de la Lumière.

Je voyais des molécules, des atomes se reliant, se croisant, construisant et devenant de nouvelles formes de vie et de conscience.

Les galaxies, les étoiles, les poissons, les arbres, l’air, l’eau, les humains, tous sont des formes structurées, construites à partir de l’ensemble de l’univers.

Ensuite nous sommes revenus dans la prairie, mais cela ne s’est pas arrêté là.

J’ai regardé ma grand-mère et la Lumière. Tout s’est ouvert, l’illumination s’est déversée à travers moi, depuis moi et en moi.

Ceci ne peut être ni altéré, ni menacé, ni manipulé, ni biaisé. Il n’est question ni d’illusion, ni de conte de fées. C’est présent.

Chacun possède son propre temps, dans sa propre évolution, créant sa propre réalité, vivant sa propre conscience. Nous en faisons partie et c’est une partie de nous.

Nous n’avons véritablement rien à craindre, nous sommes vraiment aimés. Il existe une force tellement grande qu’on peut seulement la qualifier de « Dieu ».

Quelle intelligence dirige cela ? C’est comme si toute cette chose était vivante. Nous faisons partie de cette création qui est tellement magnifique ; nous n’avons pas de mot pour l’exprimer.

Mamie m’a regardé en disant : « Nous souffrons de notre façon d’être sur terre, après avoir séparé notre Etre ou Esprit de l’unique Vérité et avoir créé une Fausse Réalité, nous ressentons de la douleur.

Nous affaiblissons notre lien avec cette force.

Mon petit, notre souffrance est directement proportionnelle au niveau de séparation de notre Esprit d’avec cet endroit.

Nous l’avons tous, nous l’intégrons tous. ». Les esprits m’ont entouré à nouveau, les ondes se sont tellement amplifiées.

Puis des visions de ma vie et d’autrui ont démontré comment nous divisons les vies, l’amour et l’unique période dont nous disposons ici dans ce temps et cet espace.

J’ai vu comment nous l’avons gâché par la mesquinerie, la haine, la guerre, l’abus de pouvoir, le mensonge, le mal fait à autrui.

Nous avons vécu cette période en étant tellement séparés de l’amour et de notre vérité que nous en avons privé les autres parce que nous ne supportons pas qu’ils puissent les avoir et pas nous.

J’ai vu que nous avons créé de fausses vérités, de fausses réalités parce que nous abominons ce que nous croyons être la vérité.

Nous avons presque, sinon totalement, ruiné nos vies, nos cœurs, nos esprits et nos âmes afin de continuer à nourrir des illusions.

Nous maintenons en vie ce faux amour et cette fausse réalité, uniquement pour cette raison. Nous avons abandonné nos corps pour une simple confirmation et nos âmes seulement pour nous sentir mieux.

Moins nous parviendrons à guérir, à retourner vers l’amour, ici où il compte, moins nous reconnaitrons et réparerons nos erreurs, plus nous perpétuerons la division, plus la souffrance s’aggravera et plus nous désespérerons de la dissimuler.

J’ai cependant vu dans mon cas que lorsque nous revenons à la source, à l’amour, à l’endroit où tout a commencé, il nous suffit de faire face à la réalité de cet endroit où tout a commencé. Il nous faut voir le processus qui sous-tend ce que nous pensions être la vérité.
 
J’ai vu comment nous avons peur, tellement peur. Après cela, j’ai vu le soleil derrière ma grand-mère devenir plus chaud, plus brillant et plus fort.

 J’ai senti en émaner un amour et un réconfort inexprimables. J’ai senti rayonner de la source une humilité et un honneur que je ne saurais exprimer, j’étais pardonné.

Toutes les cordes lumineuses se sont à nouveau déplacées en direction de la lumière qui est devenue rayonnante, au point que je ne pouvais plus la regarder. Plus elle brillait, plus je me sentais attiré par elle.

Je savais que de l’autre côté de la lumière se trouvait la forme suivante, la prochaine expérience qui m’attendait. J’étais chez moi.

J’y sentais les autres mais ils n’étaient pas là. Ils faisaient l’expérience de leur nouvelle réalité.

Je sentais que je renonçais à ma famille. Je savais pouvoir regarder mon fils. Je savais que nous étions toujours reliés.

Ils n’étaient pas prêts à me laisser partir. Je voulais m’en aller.

Ensuite, face à moi mamie m’a dit : « Mon petit, tu dois repartir, ce n’est pas ton heure. ».

J’ai rétorqué : « Non mamie, je veux rester avec toi, tu me manques, c’est chez moi, je suis chez moi.».

Elle a souri : « Mon petit, tu vas encore devoir porter des croix. Tu vas devoir endurer certaines choses. ».

Je sentais sa tristesse à cause de cela. On m’a montré certains éléments, une partie ayant trait à ma santé.

« Mon petit, tu ne peux pas partir maintenant. Ce n’est pas ton heure. ».

J’ai tenté de forcer le passage, mais elle est restée sur place les bras croisés, je l’ai donc enlacée en lui disant qu’elle me manquait. « Je sais mon petit. » a-t-elle répondu « Tu nous manques aussi, mais nous-nous reverrons. ».

Mon grand-père est alors réapparu. Il nous enlaçait tous les deux.

J’ai alors réalisé que nous pouvions emmener nos liens avec nous.

J’étais tellement ému par la force de l’amour demeurant entre eux et envers moi.

J’ai regardé dans la lumière autant que j’ai pu, elle rayonnait avec une telle intensité que je n’ai pas pu continuer, j’ai légèrement détourné le regard.

La Lumière vibrait à travers moi. Je me sentais aimé et serein. J’ai déclaré : « Je sais qui tu es. Je t’aime de tout mon cœur.

Tu m’as manqué toute ma vie. Ma vie est à toi. ».

J’ai entendu une voix émanant de la Lumière : « Mon fils, n’aie pas peur, tu ne seras pas seul et je prendrai soin de toi. ».

L’une après l’autre, j’ai senti des vagues de lumière déferler à travers moi, telles des bras autour de moi et en moi, ne m’attirant pas à elle mais me laissant partir.

Mes grands-parents ont disparu. J’ai eu l’impression de tomber. Je me rappelle avoir aperçu une vue plongeante sur le toit de l’hôpital et les arbres autour du bâtiment.

Je me suis réveillé 5 heures plus tard dans une chambre d’hôpital.

J’étais totalement sous assistance. Une pompe suppléait au cœur car il ne parvenait pas à pomper par lui-même.

J’avais des tubes dans la gorge et l’estomac parce que je ne pouvais pas respirer et mon sang n’était pas oxygéné.

Des flacons de perfusions étaient suspendus partout. J’étais réveillé, tout à fait conscient de mon environnement.

L’infirmière s’est précipitée hors de la chambre, puis est revenue avec le médecin.

Je l’ai reconnu, je l’avais vu m’intuber, je me souvenais de lui en salle d’urgence la veille.

Il m’a appliqué un stéthoscope sur la poitrine, puis sur le cou. Il m’a dit : « Clignez de l’œil une fois pour oui, deux fois pour non. ».

Il m’a posé des questions. Je lui ai demandé de quoi écrire. J’ai dû insister.

J’ai dessiné un bonhomme filiforme avec un « X » à côté de la tête, puis j’ai pointé le médecin du doigt, puis les tubes, puis à nouveau le médecin.

Ensuite j’ai tracé des « X » aux endroits où j’avais vu des personnes et ce qu’elles me faisaient.

Il est resté bouche bée tandis que je dessinais. Puis des larmes ont coulé sur nos joues respectives.

Il m’a regardé en me demandant comment je savais tout cela. J’ai écrit : « Je vous ai vu faire. ».

J’ai écrit en grosses lettres « MERCI de vous être SI bien occupé de moi pour me sauver. ».

Il a répondu que ce n’était pas lui qui m’avait sauvé.

C’était l’effort d’une équipe dont le capitaine avait quelque chose d’important à me faire faire pour m’avoir sauvé de la crise cardiaque qu’il avait provoquée.

« Personne ne survit à celles-là Scott, personne. » m’a-t-il affirmé. Je suis resté 12 jours à l’hôpital, je suis retourné travailler au bout de 8 semaines.

Aujourd’hui je suis en liste d’attente pour une greffe du cœur, j’ai eu des hauts et des bas, mais les bienfaits dont j’ai bénéficié sont stupéfiants.

Je rayonne et vibre avec tant d’énergie. Je suis attiré vers les personnes qui ont besoin de guérir, je suis visité par des esprits, je les vois, je capte très rapidement les ondes d’autrui.

Je ne peux porter ni montre, ni bijou.

Informations générales sur l’expérience de mort imminente de Scott

Date de l’EMI : 23/07/2007

Au moment de votre expérience, y avait-il un événement qui menaçait votre vie ?

Oui Crise cardiaque, réanimation cardiopulmonaire, intubation traumatisante ; mort clinique (arrêt des fonctions respiratoires, cardiaques et cérébrales)

J’ai subi un infarctus du myocarde aigu, traumatisant, avec des complications, l’artère coronaire et toutes les ramifications étaient bloquées.

J’ai subi trois arrêts, 8 minutes durant l’intubation en salle d’urgence, pendant la pose des cathéters, le cœur s’est arrêté jusqu’à ce que le blocage soit libéré et les stents mis en place (ce qui a nécessité 18 minutes durant lesquelles on m’a fait de la réanimation cardiopulmonaire de façon ininterrompue).

Je n’avais aucun pouls quand je suis arrivé, à peine ensuite.

Après la pose des cathéters, en salle de réveil j’ai subi un arrêt pendant environ 2 minutes suite à la défaillance du muscle cardiaque.

C’est une machine qui maintenait la circulation sanguine, pas le cœur. J’ai le dossier médical.

Comment considérez-vous la teneur de votre expérience ?

Totalement agréable

L’expérience a comporté :

une expérience de décorporation

Vous êtes-vous senti séparée de votre corps ?

Non , J’ai nettement quitté mon corps et j’existais en dehors

Quel était votre degré de conscience et de lucidité durant cette expérience comparativement à celui que vous avez au quotidien en temps normal ?

Plus conscient et lucide que d’habitude. Cela se situe au-delà des mots.

Dans la prairie par exemple, j’ai pensé : « Etant enfant de pasteur, j’ai eu une éducation religieuse, on nous a appris que les anges jouent de la harpe. ».

Je me suis dit : « Là, je comprends pourquoi on nous a enseigné cela. ».

Il y avait un bourdonnement, une vibration, elle venait de l’espace, elle était l’espace, il s’agissait de la vibration du temps, de la lumière et de l’existence.

Les brins d’herbe ondulaient sous et dans la brise, je la sentais, j’étais la brise, je voyais depuis son point de vue, depuis celui de sa conscience.

Je sentais l’herbe verte, les fleurs dans l’herbe, je voyais depuis la perspective de la conscience des fleurs et de l’herbe, je bougeais avec elles je sentais leur communion avec la brise, la musique des vibrations qu’elles créaient, c’était leur mode de communication.

Durant votre expérience, à quel moment étiez-vous au niveau maximum de conscience et de lucidité ?

Lorsque j’ai compris que j’étais mort, j’ai été en harmonie avec toute chose, vibrant à l’intérieur et avec, j’en faisais partie.

Vos pensées étaient-elles accélérées ?

Incroyablement rapides

Est-ce que le temps vous a paru s’accélérer ou ralentir ?

Tout semblait se passer en même temps, ou le temps s’est arrêté, ou il n’y avait pas de notion de temps.

Le temps est devenu un sens de la conscience de la lumière.

Tandis que ma grand-mère et moi voyagions, nous-nous déplacions à volonté.

J’en savais toutefois suffisamment sur l’espace pour que le temps nécessaire au parcours de ces distances en années-lumière soit au-delà du croyable.

Et pour un instant j’ai été le temps, je n’avais pourtant aucune notion de temps, il s’agissait juste d’une distance spatiale, pas d’une sensation.

J’ai vu le temps et l’espace depuis une planète en création, alors qu’on sait qu’il faut des milliards d’années et que cela se situe à des années-lumière.

Concernant la planète, sa notion du temps n’est pas identique à la perception que nous en avons, tout comme un bébé dans le ventre de sa mère ne connaît pas le temps (si ce n’est celui de sa naissance).

C’était comme se situer à un endroit, puis utiliser un télescope à 180 degrés, puis un microscope à 180 degrés, jusqu’au niveau atomique.

Est-ce que vos sens étaient plus vifs que d’habitude ?

Incroyablement plus aiguisés

Pendant l’expérience, votre vision était-elle différente de ce qu’elle était juste avant ?

Je ne peux la comparer à quoi que ce soit.

L’expérience avec le temps et l’espace au cours de laquelle j’ai atteint l’horizon des événements, où la lumière ne peut plus nous parvenir, ce qui initie une nouvelle conscience d’espace/temps.

Il existe aussi une nouvelle forme de lumière. Je n’aurais jamais pu l’imaginer avant cette expérience, pas plus que les vibrations des particules physiques, la matière atomique ou la théorie des cordes.

Pendant l’expérience, votre ouïe était-elle différente de ce qu’elle était juste avant ?

J’entendais des vibrations, au sens littéral je sais bien que c’est ce qu’on entend habituellement.

Mais pendant l’EMI j’ai fait l’expérience des vibrations du son au sens strict, j’ai pu devenir et ressentir les sons, pas seulement les entendre.

Avez-vous eu l’impression d’être conscient de choses se déroulant ailleurs ?

Oui et les faits ont été vérifiés.

Avez-vous vu une lumière surnaturelle ?

Oui au début elle ressemblait à une sphère rayonnante dorée, bas sur l’horizon.

Plus tard dans l’expérience, elle était proche, très proche et extrêmement chaude, plus brillante que ma vue ne pouvait supporter.

Ma proximité par rapport à elle n’était pas définie, elle brillait c’est tout.

Avez-vous eu l’impression d’entrer dans un monde autre ou surnaturel ?

Un monde nettement ésotérique ou surnaturel L’emplacement du début m’a paru familier uniquement dans la mesure où il me rappelait une prairie (beaucoup plus petite) dans laquelle je me promène quand je suis perturbé.

C’est un endroit réconfortant mais elle n’était pas pareille, du tout.

Puis quand j’ai vu toutes les âmes se tourner vers la lumière et aller dans la Lumière Source, c’est comme si elle s’était transformée en passage vers ma prochaine, notre prochaine expérience ou conscience.

L’endroit où je me trouvais, c’était chez moi, là où notre esprit commence et non pas se termine.

Quelles émotions avez-vous ressenties durant l’expérience ?

Sérénité totale, accepté et honoré, je ressentais une unicité indescriptible, une paix, j’étais chez moi.

Avez-vous éprouvé un sentiment de joie ?

Joie incroyable

Avez-vous eu l’impression d’être en harmonie ou d’être uni avec l’Univers ?

Je me sentais uni à l’univers ou en faisant partie.

Avez-vous soudainement eu l’impression de tout comprendre ?

Tout sur l’univers

J’ai compris pourquoi nous sommes déconnectés, pourquoi et comment les atomes se combinent, comment ils communiquent, comment nait une étoile, comment les particules communiquent, pourquoi les humains existent ici-bas, toute la vie est une expression de EST ; les humains ne sont pas le seul motif de la vie ; la Vie est le seul motif de EST, nous sommes ici-bas pour exister, pas pour dominer, nous avons toutefois créé cette réalité.

Est-ce que des scènes de votre passé vous sont revenues ?

Je me suis souvenu de nombreux événements passés.

J’avais déjà travaillé sur des événements passés de ma vie, mais certains autres étaient en cours.

Un des éléments que je n’ai pas racontés, c’est que ma grand-mère m’a dit de bien me porter, de quitter mon épouse.

Certaines choses concernant mon couple se sont vérifiées, j’ai découvert plus tard qu’elles étaient exactes.

Des éléments de mon passé m’ont été divulgués, d’autres personnes étaient impliquées, des gens que je ne connaissais pas.

Un groupe s’est rassemblé, on m’a montré pourquoi nous-nous sommes déconnectés de nous-mêmes, de la lumière et de l’univers.

Est-ce que des scènes de votre avenir vous sont apparues ?

Des scènes de mon avenir personnel On m’a montré des situations concernant ma santé, j’allais être malade à l’hôpital, j’allais avoir des problèmes, j’allais ou pourrais mieux me porter, mais rien de particulier.

On m’a montré mon ex, elle allait m’empoisonner, elle a fini par trafiquer mes traitements.

La toxicité de notre relation a failli me tuer aussi, elle provoquait tant de stress que cela aggravait l’état de mon cœur.

Après l’avoir quittée je me suis mieux porté, j’ai même commencé à guérir.

J’ai tenté de me réconcilier avec elle et j’ai fini sur une liste d’attente de greffe.

On peut dire que c’est une confirmation, n’est-ce pas ?

Êtes-vous arrivée à une frontière ou à un point de non-retour ?

J’ai atteint une barrière que l’on ne m’a pas permis de dépasser; ou j’ai été renvoyé(e) contre ma volonté.

Quelle importance accordiez-vous à la religion ou la vie spirituelle avant cette expérience ?

Peu importante pour moi

Quelle était votre religion avant cette expérience ?

Religion indigène américaine

Est-ce que vos pratiques religieuses ont changé depuis cette expérience ?

Oui Auparavant je n’avais pas de préférence en matière de religion institutionnelle et aujourd’hui certainement aucune.

Je pratique le chamanisme, j’apprécie grandement le mysticisme chamanique.

Quelle importance accordez-vous à votre vie religieuse ou spirituelle après votre expérience ?

Très importante pour moi

Quelle-est votre religion maintenant ?

Religion indigène américaine

Est-ce que cette expérience comportait des éléments en accord avec vos croyances terrestres ?

Un contenu pas du tout conforme avec les croyances que j’avais au moment de l’expérience.

Eh bien, comme j’avais une éducation religieuse, quand on m’a dit que j’allais avoir des croix à porter, j’ai su que j’allais affronter des épreuves.

Cela serait donc conforme avec ce qu’on m’avait enseigné, mais pas vraiment avec ce que je croyais. Les expressions cadraient avec mon éducation, pas avec ce en quoi j’ai cru en grandissant.

Est-ce que vos valeurs et croyances ont changé à la suite de cette expérience ?

Oui Limites plus fortes, davantage foi en mes valeurs, mes idéaux et ma voie.

Avez-vous eu l’impression de rencontrer un être ou une présence ésotérique, ou d’entendre une voix non identifiable ?

J’ai rencontré un être précis, ou une voix, clairement ésotérique ou surnaturelle On m’a dit que ce n’était pas mon heure, que je devais repartir, je cite : « Ce n’est pas ton heure et tu dois repartir.

Mon fils, n’aie pas peur, tu ne seras pas seul et je prendrai soin de toi. ».

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l’information à propos d’une vie antérieure ?

Oui Dans notre Lumière j’ai fait l’expérience de l’hélice d’ADN qui constitue une mémoire.

Nous sommes la réalisation de souvenirs de vies antérieures, de notre génétique.

Ce n’est pas moi qui ai vécu auparavant, mais plutôt mon ADN. Tout cela s’est combiné, l’ensemble m’a créé aujourd’hui.

Certains souvenirs nécessaires à la création de l’expression la plus élevée de EST, consistent en ce qui est créé en moi.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l’information sur un lien ou une unicité dans l’univers ?

Oui OH Oui ! A un moment donné j’ai rencontré toutes les âmes, celles-ci se sont transformées en lumière.

Tandis que toutes les formes de vie se transformaient en lumière, elles provenaient toutes de sources lointaines dans le cosmos, venant ici sur terre, allant ensuite vers la source.

Le cosmos tout entier est empli tel un tissu, vibrant, entièrement interconnecté, des points de lumière, mémoire, réfléchis, nouvelle conscience, nouvelles expériences, la vibration c’est la sagesse, la connaissance et l’expérience partout dans l’espace et le temps.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l’information sur l’existence de Dieu ?

Oui Ce que j’appelle Dieu, c’est la Lumière Créatrice Aimante.

Il semble que la définir ne lui rende pas justice. Il ne s’agit pas du dieu qu’on nous a enseigné dans la religion, ce n’est ni un homme, ni une femme, c’est en conformité avec ce qu’on m’a enseigné concernant le Grand-Esprit.

C’est la puissance de toutes les puissances, la vérité, l’illumination de la sagesse et de l’Amour le plus Élevé.

Croyez-vous en l’existence de Dieu à la suite de cette expérience ?

Dieu existe indubitablement

Durant l’expérience, avez-vous reçu de l’information quant au sens de la vie ?

Oui Nous devons vivre avec certaines choses, il nous faut survivre, apprendre, évoluer, nous ne sommes pas obligés de nous diviser.

Nous devons soigner nos liens entre nous afin d’évoluer vers notre véritable niveau le plus élevé.
Nous pouvons encore co-évoluer avec autrui et co-créer, mais il nous faut guérir.

Croyez-vous en une vie après la vie à la suite de cette expérience ?

L’au-delà existe indubitablement Oui, nous aurons une nouvelle conscience, une nouvelle connaissance.

Nous sommes tellement habitués à celle dont nous disposons, il s’agit de l’unique période que nous avons et durant laquelle nous sommes NOUS. Lors de l’expérience suivante, nous ne connaîtrons pas, ou ne serons pas sous cette forme, ou dans cette existence.

Aviez-vous peur de la mort avant cette expérience ?

J’avais un peu peur de la mort

Avez-vous peur de la mort à la suite de votre expérience ?

Je n’ai pas peur de la mort

Aviez-vous peur de vivre votre vie avant cette expérience ?

J’avais un peu peur de vivre ma vie terrestre

A la suite de cette expérience, avez-vous peur de vivre ?

Je n’ai pas peur de vivre ma vie terrestre

Avez-vous appris comment vivre nos vies ?

Oui Est-ce ainsi ou bien sommes-nous ici grâce à notre religion, ou notre manière de croire ou encore notre foi ? ».

Elle m’a regardé en souriant et en disant avec une telle douceur : « Mon petit, cela n’a rien à voir avec cet endroit.

Nous ne disposons que d’une seule période en notre présence, notre réalité, notre temps. C’est l’unique période durant laquelle tu es toi.

Nous souffrons de nos actes quand nous sommes sur terre. Nous subissons les conséquences de nos ACTES pendant notre vie.

Durant votre expérience, avez-vous acquis de l’information à propos des difficultés, défis et obstacles de la vie ?

Oui Nous avons vécu cette période en étant tellement séparés de l’amour et de notre vérité que nous en avons privé les autres parce que nous ne supportons pas qu’ils puissent les avoir et pas nous.

J’ai vu que nous avons créé de fausses vérités, de fausses réalités parce que nous abominons ce que nous croyons être la vérité.

Nous avons presque (sinon totalement) ruiné nos vies, nos cœurs, nos esprits et nos âmes afin de continuer à nourrir des illusions.

Nous maintenons en vie ce faux amour et cette fausse réalité uniquement pour cette raison.

Nous avons abandonné nos corps pour une simple confirmation et nos âmes juste pour nous sentir mieux.

Moins nous parviendrons à guérir, à retourner vers l’amour ici où il compte, moins nous reconnaitrons et réparerons nos erreurs, plus nous perpétuerons la séparation, plus la souffrance s’aggravera et plus nous désespérerons de la dissimuler.

J’ai cependant vu dans mon cas que lorsque nous revenons à la source, à l’amour, à l’endroit où tout a démarré, il nous suffit de faire face à la réalité de cet endroit où tout a commencé.

Durant cette expérience, avez-vous appris quelque chose à propos de l’amour ?

Oui Nous avons vécu cette période en étant tellement séparés de l’amour et de notre vérité que nous en avons privé les autres parce que nous ne supportons pas qu’ils puissent les avoir et pas nous.

J’ai vu que nous avons créé de fausses vérités, de fausses réalités parce que nous abominons ce que nous croyons être la vérité.

Nous avons presque (sinon totalement) ruiné nos vies, nos cœurs, nos esprits et nos âmes afin de continuer à nourrir des illusions.

Nous maintenons en vie ce faux amour et cette fausse réalité, juste pour cette raison.

Nous avons abandonné nos corps pour une simple confirmation et nos âmes juste pour nous sentir mieux.

Moins nous parviendrons à guérir, à retourner vers l’amour ici où il compte, moins nous reconnaitrons et réparerons nos erreurs, plus nous perpétuerons la séparation, plus la souffrance s’aggravera et plus nous désespérerons de la dissimuler.

J’ai cependant vu dans mon cas que lorsque nous revenons à la source, à l’amour, à l’endroit où tout a démarré, il nous suffit de simplement faire face à la réalité de cet endroit où tout a commencé.

Êtes-vous compatissant(e) depuis cette expérience ?

Très compatissant envers autrui

Quels changements sont survenus dans votre vie à la suite de votre expérience ?

De grands changements dans ma vie Je suis tout à fait en harmonie avec autrui, j’ai une plus grande capacité d’empathie, de compassion, je sens quand les autres ont besoin de guérir.

J’ai l’impression de ressentir les émotions d’autrui plus nettement qu’auparavant, comme si j’entendais leurs pensées.

Je possède une grande capacité de méditation, la prière me semble un lien, elle est très intuitive maintenant.

Il semble que j’attire les gens, pas au sens sexuel, seulement à des fins spirituelles.

Je perçois et je vois les esprits si je le souhaite. J’ai l’impression de connaître les événements avant qu’ils ne se produisent, je ne suis pas certain de tellement l’apprécier.

Est-ce que vos relations ont changé précisément à cause de cette expérience ?

J’ai divorcé de mon épouse, je suis actuellement célibataire.

Je travaille à ma relation à la vie, à moi-même, à mon fils, à ma petite-fille, à ma famille et au Grand-Esprit ; principalement à ma spiritualité.

Est-ce que l’expérience a été difficile à décrire en mots ?

Oui Par exemple, la Lumière Créatrice Aimante, Dieu.

Il n’y avait aucune forme, il s’agissait d’une intelligence collective, d’une sagesse, d’une connaissance, d’une conscience et d’un amour rayonnant pur, il n’existe rien de tel ici-bas.

Cela sous-tend tout ce qui est, sera et fut, pourtant Sa lumière rayonne plutôt qu’elle ne s’impose, c’est un lien, la fin et le commencement.

Avec quelle précision vous rappelez-vous de l’expérience en comparaison d’autres événements à l’époque de l’expérience ?

Je me souviens plus précisément de l’expérience que d’autres événements de ma vie à l’époque

Il est toujours difficile pour moi d’en parler sans être submergé par l’émotion.

En ce moment même, des larmes coulent sur mon visage alors que je revis cet événement.

À la suite de votre expérience, avez-vous acquis des capacités médiumniques, hors de l’ordinaire ou d’autres dons spéciaux que vous n’aviez pas avant ?

Oui Je vois les événements avant qu’ils ne se produisent, je vois les esprits, je médite, les prières de guérison pour autrui semblent plus puissante, j’ai davantage d’intuition concernant autrui.

Une ou plusieurs parties de l’expérience sont-elles particulièrement significatives pour vous ?

Lorsque j’ai fait l’expérience du temps, de l’espace et du cosmos, regarder une étoile, être cette étoile, voir une étoile imploser et s’unir à nouveau à l’univers, comme nous.

Quoi qu’il en soit, la nébuleuse était tout simplement splendide.

Regarder notre galaxie tourner dans son propre temps naturel, c’est inexprimable.

Voir la matière se former, devenir une étoile, puis cet étoile devenir un système solaire, etc. etc.

Voir les formes de vie sur les planètes, toutes reflétant d’autres systèmes. Nous sommes très, très loin d’être seuls.

Avez-vous déjà raconté cette expérience ?

Oui Je l’ai d’abord raconté à mon ex, elle s’est moquée de moi.

Des mois plus tard, j’en ai parlé à des collègues, dans mon groupe de soutien.

Je pense qu’ils n’ont pas su réagir autrement qu’en s’exclamant : « Ah oui ? C’est super ! ». Je l’ai racontée à certaines personnes religieuses qui ont apprécié… jusqu’à ce que j’aborde la partie physique et guérison, elles l’ont alors rejetée.

J’ai trouvé un groupe IANDS local mais il a cessé son activité.

Je me suis alors tu. Tout allait bien tant que je n’en racontais qu’une partie, entendre toute l’expérience, c’était trop.

Qu’avez-vous pensé de la réalité de l’expérience que vous avez-vécue peu de temps (jours ou semaines) après qu’elle soit survenue ?

L’expérience était tout à fait réelle J’ai tenté de la réfuter tandis qu’elle se produisait, plus j’essayais, plus elle s’imposait à moi.

Par la suite, mon dossier m’a démontré qu’en aucun cas je n’aurais pu la fabriquer par moi-même, je ne disposais pas de la conscience nécessaire pour le faire.

Que pensez-vous de la réalité de l’expérience maintenant ?

L’expérience était tout à fait réelle, J’ai recherché d’autres expérience et discuté avec d’autres expériences, j’ai réalisé que je ne suis vraiment pas le seul.

En soi, je n’avais pas besoin de leur confirmation. Ce qui est tellement merveilleux, c’est simplement l’étonnement, la beauté de partager l’expérience et l’émotion. C’est ce qui la rend tellement plus que réelle.

Est-ce qu’une partie de cette expérience s’est déjà reproduite dans votre vie ?

Oui chaque fois que je le souhaite, particulièrement lors de méditations, de prières de guérison et quand je raconte.

Je me contente d’ouvrir mon esprit, de laisser la Lumière le remplir, je ressens sa chaleur rayonnante m’emplir, me réchauffer.

Lorsque la crise cardiaque frappe, je prie, je ferme les yeux et je m’autorise à transcender le temps, à retourner vers l’espace.

Je voyage et je revois la nébuleuse, la douleur et l’inconfort disparaissent puis je reviens.

Souhaitez-vous ajouter autre chose à propos de votre expérience ?

Parfois, je ressens de la culpabilité pour l’avoir vécue.

3 semaines après mon expérience, une personne est morte d’une crise cardiaque foudroyante, un gars du boulot, de la paroisse que je fréquentais, un ami de longue date.

Je me suis demandé : pourquoi moi ? Pourquoi étais-je destiné à revenir alors que j’étais chez moi ?

Je ne crois pas que ce soit à cause du karma ou de mauvaises raisons.

Depuis que mon handicap est reconnu, j’ai disposé de temps pour travailler sur mon expérience et son sens.

Je suis inspiré par la profondeur de la spiritualité qui est la mienne maintenant. Je ne mesurais pas vraiment tout à fait ce que je sais aujourd’hui.

Témoignage provenant du site www.nderf.org

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Des tablettes cunéiformes contenants la liste des rois sumériens laisse perplexes les historiens

Les historiens ont en leur possession plusieurs tablettes cunéiformes sur lesquelles sont inscrites les listes des rois sumériens, les dynasties sumérienne et voisines, la longueur de leur règne supposée, et la localisation de leur royauté « officielle ». 

Ce qui les surprends, c'est que l'on retrouve toujours les noms des premiers rois, les dieux.

L'histoire sumérienne comporte comme l'histoire égyptienne, toute une partie que les chercheurs ne veulent pas regarder autrement que comme des inventions, des mythes, il s'agit de la description des premiers rois, les dieux qui pouvaient vivre des centaines d'années.

Des tablettes cunéiformes contenants la liste des rois sumériens laisse perplexes les historiens
Le prisme de Weld-Blundell, la version la plus complète de la liste royale sumérienne. (Ashmolean Museum)

Le premier fragment de cette liste des rois sumériens est une tablette cunéiforme vieille de 4000 ans qui a été découverte au début des années 1900 par l’archéologue germano-américain Hermann Hilprecht sur le site de l’ancien Nippur et publié en 1906.

Depuis la découverte de Hilprecht, au moins 18 autres exemplaires de la liste royale ont été découverts, la plupart datant de la seconde moitié de la dynastie Isin (2017 – 1794 av. J.-C.).

Aucun de ses documents ne sont identiques.

Cependant, il y a assez de matériel commun dans toutes les versions pour rendre clair qu’elle est dérivée d’un seul témoignage « idéal » de l’histoire sumérienne.

Parmi tous les exemplaires de la liste des rois sumériens, le prisme de Weld-Blundell de la collection cunéiforme du Ashmolean Museum d’Oxford représente la version la plus étendue ainsi que la copie la plus complète (1ère photo).

Le prisme de 20 cm contient quatre côtés avec deux colonnes sur chaque côté.

On pense qu’il devait y avoir à l’origine une broche de bois passant à travers son centre pour qu’elle puisse être tournée et lue sur tous les quatre côtés.

Elle cite des dirigeants allant des dynasties antédiluviennes (« avant le déluge ») au quatorzième dirigeant de la dynastie Isin (1763 – 1753 av. J.-C.).

Cette liste des rois sumériens est d’une immense valeur car elle reflète des traditions très anciennes tout en fournissant en même temps un important cadre chronologique reliant les différentes périodes de la royauté à Sumer, et démontrant même de parallèles remarquables avec des témoignages dans la Genèse.

L’ancienne civilisation de Sumer

L’ancienne civilisation de Sumer

 Sumer est le site de la plus ancienne civilisation connue, située dans la partie la plus au Sud de la Mésopotamie entre le fleuve Tigre et l’Euphrate, dans la région qui deviendra par la suite Babylone et qui se situe maintenant au sud de l’Iraq autour de Bagdad jusqu’au Golfe Persique.

Au 3ème millénaire av. J.-C. , Sumer était le lieu d’au moins douze cités-États différentes :

Kish, Erech, Ur (ville d'Abraham), Sippar, Akshak, Larak, Nippur, Adab, Umma, Lagash, Bad-tibira, et Larsa.

Chacun de ces États comprenait une ville fortifiée et ses villages et terres environnants, chacun vénérant sa propre divinité et dont les temples étaient la structure centrale de la ville.

Le pouvoir politique appartenait originellement aux citoyens, mais alors que la rivalité entre les différentes cités-États s’est accrue chacun d’entre eux a adopté l’institution d’une royauté.

La liste des rois sumériens rapporte que huit rois ont régné avant un grand déluge.

Après le Déluge, les différentes cités-États et leurs dynasties de rois ont temporairement gagné du pouvoir sur les autres.

Le passé mythique de Sumer


Le passé mythique de Sumer

La liste royale sumérienne commence avec l’origine de la royauté, qui est vu comme une institution divine : « La royauté est descendue des cieux ».

Les souverains des premières dynasties sont représentés comme ayant régné pendant des périodes fantastiquement longues :

 « Après que la royauté soit descendue des cieux, la royauté était à Eridug.  

À Eridug, Alulim devint roi ; il a régné pendant 28 000 ans.  

Alaljar a régné pendant 36 000 ans.  

Deux rois et ils ont régné pendant 64 800 ans. »

Certains des souverains mentionnés au début de la liste, comme Etana, Lugal-banda et Gilgamesh sont des personnages mythiques ou légendaires dont les exploits héroïques sont les sujets d’une série de compositions narratives sumériennes et babyloniennes.

Le début de la liste nomme huit rois avec un total de 241 200 ans à partir du moment où la royauté « est descendue des cieux » jusqu’au moment où « le Déluge » s’est abattu sur la terre et une fois de plus « la royauté est descendue des cieux » après le Déluge.

L’interprétation des longs règnes

La durée incroyablement longue des premiers rois a conduit à de nombreuses tentatives d’interprétation.

À un extrême se trouve la révocation complète des grands personnages astronomiques comme « complètement artificiels » et l’idée qu’ils ne peuvent pas être sérieusement considérés.

À l’autre extrême est la croyance que les nombres ont une base dans la réalité et que les premiers rois étaient en effet des dieux capables de vivre bien plus longtemps que les hommes.

Entre les deux extrêmes est l’hypothèse selon laquelle les personnages représentent le pouvoir, le triomphe ou l’importance relatifs à leur statut.

Par exemple dans l’ancienne Égypte la phrase « il est mort à 110 ans » se réfère à quelqu’un ayant pleinement vécu sa vie et ayant beaucoup contribué à la société.

De la même façon, les périodes extrêmement longues de règnes des premiers rois pourraient représenter combien ils paraissaient importants aux yeux du peuple.

Cela n’explique pourtant pas pourquoi les périodes de règne sont plus tard passées à des périodes de temps réalistes.

 En rapport à cette perspective se trouve la croyance que bien que les premiers rois ne soient pas attestés historiquement, cela n’empêche pas leur correspondance possible avec des souverains historiques ayant été mythifiés par la suite.

Enfin certains chercheurs ont cherché à expliquer ces personnages à travers une investigation et des interprétations mathématiques (ex. Harrison, 1993).

Rapport à la Genèse

Certains chercheurs (ex. Wood, 2003) ont attiré l’attention sur le fait qu’il y avait des similarités remarquables entre la liste royale sumérienne et des témoignages dans la Genèse.

Par exemple la Genèse raconte l’histoire du « Grand Déluge » et des efforts de Noé pour sauver toutes les espèces d’animaux sur Terre de la destruction.

De la même façon dans la liste royale sumérienne est abordé un grand déluge :  

La liste des rois sumériens fournit une liste de huit rois (certaines versions en ont dix) qui ont régné pendant de longues périodes avant le déluge, allant de 18 600 à 43 200 ans.

On y voit un parallèle avec la Genèse où les générations de la Création au Déluge sont citées.

Il est intéressant qu’entre Adam et Noé se trouvent huit générations, tout comme il y a huit rois entre le commencement de la royauté et le déluge dans la liste royale sumérienne.

Après le déluge, la liste royale cite des rois ayant régné sur des périodes de temps bien plus courtes.

La liste royale sumérienne ne documente ainsi pas seulement un grand déluge tôt dans l’histoire de l’homme, mais reflète aussi la même décroissance de longévité qu’on trouve dans la Bible – les hommes avaient des espérances de vie extrêmement longues avant le déluge et des espérances de vie bien plus courtes après le déluge (Wood, 2003).

Ce que j'avais aussi noté ici : Atrahasis (Ziusudra), le Noé sumérien

La liste royale sumérienne est un mystère laissant perplexe.

Pourquoi les Sumériens auraient-ils combiné des souverains mythiques avec des souverains historiques véritables, dans un seul document ?

Pourquoi y a-t-il tant de similitudes avec la Genèse ?

Pourquoi les anciens rois sont-ils décrits comme régnant pendant des milliers d’années ?

 Ce sont certaines des questions restant toujours sans réponse après plus d’un siècle de recherche.

Voir aussi :

L’origine sumérienne et égyptienne de la Bible, les preuves

Anunnaki, la version sumérienne de la création de l’humanité

 La genèse revisitée par les textes sumériens : documentaire

Source : ancient-origins.net ; Traduction : epochtimes.fr

L'origine sumérienne et égyptienne de la Bible, les preuves

Pour des spécialistes des civilisations anciennes, il ne fait aucun doute que la Bible a été écrite à partir de textes sumériens et égyptiens.

L'origine sumérienne et égyptienne de la Bible, les preuves

 Venez découvrir les incroyables similitudes entre ces textes sacrés !

 Le Nouveau Testament est "très inspiré" de même par les textes Sumérien, voir :
Livre d'Hénoch, les enseignements du texte qui a inspiré le Christ

Qui a écrit la bible ?

Il y a toujours eu de nombreuses controverses sur les auteurs de la Bible, et de nombreuses invraisemblance comme dans les textes attribués à Moise où il décrit son propre enterrement !  

Au XIXe siècle des linguistes étudièrent la bible et en arrivèrent à plusieurs conclusions incroyables :

1- Il n’y a pas eu 1 mais 5 auteurs.

2- On retrouve le style précis de 4 auteurs totalement différents dans le temps, dans leur formations, leur manière d’écrire, de décrire, dans leur centres d’intérêt et leur choix de vocabulaire.

3- L’auteur 1 a été appelé J. parce qu’il est clair qu’il a appartenu à la tribu de Juda et parce qu’il parle de Yahvé, et pas d’Élohim (les dieux). Il a vécu entre -848 et -722 selon Friedman, et vers -920 selon Bloom.

4- l’auteur 2 est appelé E. parce qu’il utilise le pluriel Élohim signifiants «les dieux» donc des dieux comme dans l’histoire sumériennes. il est de la tribu d’Israël et a vécu entre -922 et -700.

5- L’auteur 3 a été appelé P. parce qu’il a été établi dans son usage des mots et son style qu’il a été prêtre.

6- L’auteur 4 a été appelé D. parce qu’il n’a travaillé que sur le texte du Deutéronome.

7- Il y a eu un 5eme auteur qui a découpé en tranches les textes des auteurs 1, 2, 3 et 4, les a posés bout à bout, puis les a rassemblés pour écrire un texte encore plus concordant et fédérateur.

L'origine sumérienne de la Bible : la création du monde, similitude entre la Genèse et l'Enuma Elish

Le professeur Alexander Heidel de l’Oriental Institute of Chicago a établi un tableau pour nous permettre de comparer un texte sumérien qui décrit la création du monde, l’Enuma Elish et le Livre de la Genèse, le résultat est extrêmement troublant :

Épopée de la création (env. 2000 av JC)

L’Esprit Saint et la matière cosmique sont coexistante et coéternelles.

Le chaos primordial : Tiamat enveloppée par l’obscurité.

La lumière provient des dieux. Création du firmament.

Création de la terre sèche.

Création des luminaires.

 Création de l’homme.

 Les dieux se reposent et font la fête.

Livre de la Genèse (env.900 av JC) 

L’esprit Saint créé la matière cosmique et existe indépendamment d’elle.  

La terre est un lieu désolé, avec l’obscurité recouvrant la profondeur.  

La lumière est créée par dieu 

Création du firmament.  

Création de la terre sèche.  

Création des luminaires.

 Création de l’homme.  

Dieu se repose et sanctifie le 7e jour.

Le dieu Enlil sumérien devient l'El d'Abraham, les Élohim deviennent l'Eloha.

Abraham était natif de la grande ville sumérienne Ur.

Il connaissait forcément les dieux du panthéon sumérien, au sommet duquel se trouvait la Triade An, Enlil et Enki.

Selon la Bible, Abraham reçut un appel de Dieu alors qu'il avait 75 ans.  

Dieu lui demandait de quitter le pays de Sumer pour aller s'établir en Canaan (aujourd'hui Israël).

Mais qui était ce Dieu ?

Dans l'hébreu du texte original c'était El, le dieu principal du panthéon cananéen, dieu de l'atmosphère, le dieu créateur du ciel et de la terre, père des dieux, celui qui règne sur les autres dieux.

El n'est d'ailleurs que la forme cananéenne du dieu sumérien Enlil.

Par transformations linguistiques successives Enlil (sumérien primitif) devient Ellil (akkadien) et El en cananéen. Enlil était le dieu de l'air et du vent chez les sumériens.

Chez les akkadiens, il était aussi le dieu de l'air et du ciel, pour finalement devenir le dieu créateur chez les cananéens.

C'est donc sous le nom de El que Dieu adressa cet appel à Abraham.

Notons que le mot El en hébreu en est venu à désigner le Dieu unique, surtout dans les noms composés IsraEL, GabriEL, EmmanuEL, etc...

Dans la Genèse, il n'est dit nulle part qu'Abraham ou les patriarches avaient nié l'existence d'autres dieux.

Il leur était simplement demandé de ne s'attacher qu'à une divinité particulière, c'est ce qu'on appelle « hénothéisme ».

Dans le livre de la Genèse, les patriarches ne prennent jamais position face aux autres dieux, ils se contentent de s'attacher à "El". Eloha et Elhoim sont une forme allongée d'EL, Eloha est le singulier : Dieu, Elohim est le pluriel : les Dieux. Le terme Elohim dérange les historiens car il est utilisé à plusieurs reprises dans la Bible.

Même si certains rabbins expliquent que ceux qui se posent la question n'y connaissent rien, qu'il est normal d'écrire Dieu au pluriel, les réponses qu'ils donnent sont loin d'être convaincantes.

Dans la bible il est écrit :  

Elohim créa toutes les créatures vivantes sur terre Genèse 1,25  

Elohim dit : faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ... Genèse 1,27

D'après Wikipédia : "Eloha apparaît une soixantaine de fois dans la Bible hébraïque, généralement dans ses textes poétiques, la plupart des occurrences se trouvant dans le livre de Job.

À l’exception de quelques occurrences dans le livre de Daniel et dans les Chroniques, il désigne généralement le dieu d’Israël.

Elohim est au contraire l’un des noms divins les plus courants, apparaissant plus de deux mille fois.

Il semble, à l’instar d’El, être un nom générique et polysémique qui, s’il désigne le plus souvent l’Elohim d’Israël, est également employé pour des dieux païens (Exode 12:12, 18:11, 20:3 etc.) voire une déesse (I Rois 11:5) ou des hommes considérés comme supérieurs (Exode 4:16, I Samuel 28:13, Zacharie 12:8).

" L'explication est en fait donné plus bas dans l'histoire d'Atrahasis (Ziusudra), le Noé sumérien, où l'on apprend que les dieux Annunaki ont créé l'homme à leur images.

C'est certainement de là que vient : "Elohim dit : faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ... Genèse 1,27"

Sceau sumérien représentant les Anunnaki.
Sceau sumérien représentant les Anunnaki.

Origine sumérienne de la Bible : L’histoire commence à Sumer

Samuel Noah Kramer, un assyriologue américain, spécialiste de Sumer et de la langue sumérienne, sortira en 1957 un livre qui deviendra son best-seller :  

«L’histoire commence à Sumer».

Dans ce livre il développe les quatre points communs entre un texte sumérien qui raconte l'histoire du dieu Enki et de la déesse Ninhursag à Dilmun et le texte du jardin d’Éden :  

Représentation d'Enki et Ninhursag
Représentation d'Enki et Ninhursag
 
1- Ninti (une déesse) est créé à partir d’une côte.

2- Le texte est un parallèle parfait entre Enki mangeant des plantes interdites et Adam mangeant le fruit défendu. Les deux sont perdants.  

3- Le récit insiste sur la description du Paradis créé par Enki à Dilmun.  

4- Le texte souligne l’accouchement aisé de Ninhursag et de ses filles-déesses, facilité que perd Eve dans le texte biblique...  

Dans le texte sumérien c’est Enki qui «accouche» de ses maux dans la douleur.

Samuel Noha Kramer ajoute :  

«En sumérien, côte se dit ti. 

La déesse créée pour guérir la côte d’Enki est appelée Ninti, «la Dame de la côte». Mais ti signifie aussi «faire vivre». 

Les écrivains sumériens, en jouant sur les mots, en vinrent à identifier «La Dame de la côte» à «la Dame qui fait vivre».  

Et ce calembour littéraire passa dans la bible où il perdit naturellement sa valeur puisqu’en hébreu les mots qui signifient «côte» et «vie» n’ont rien de commun.  

C’est en 1945 que je découvris cette explication. Je m’aperçus plus tard que l’hypothèse à laquelle j’étais arrivé de mon côté avait déjà été suggérée trente ans auparavant par un grand assyriologue français, le père Vincent Scheil, ainsi que me l’apprit l’orientaliste américain William Albright, qui fit paraître mon travail.»

Le père Vincent Scheil, qui serait donc le premier à faire le lien entre le texte sumérien et la Bible, n’est pas n’importe qui, c’est le découvreur en décembre 1901 de la stèle du code de Hammourabi et il était membre de l’institut et directeur d’études à l’École des hautes études.

Si il n’a laissé aucun commentaire sur le sujet, on peut comprendre pourquoi, en tant qu'homme d’église !

Des exégètes bibliques contemporains comme John Rogerson et Philip R. Davies tous deux professeurs d’études bibliques à l’université britannique de Scheffield et auteurs du prestigieux «The Old Testament World» notent :  

«Dans le chapitre 3 du livre de la Genèse, on retrouve trois points communs avec l'histoire d'Enki et Ninhursag à Dilmun : 

D'abord l’existence d’un endroit où la mort n’existe pas et où les animaux sont inoffensifs (voir aussi Isaïe 11:6-9) ;  

Ensuite l’arrivé de la maladie et de la mort qui sont le résultat d’avoir pris et mangé une plante ;  

Et enfin l’accouchement d’une descendance qui est le résultat de douleurs corporelles, quoique plus masculines que féminines».

Le professeur Evans, dans son livre «Paradise Lost and the Genesis» porte lui aussi l’attention sur la côte d’Éve :  

«Les mots sumériens pour côte «ti» et vie «til» étaient représentés par le même idéogramme ; donc la déesse Nin-ti pouvait aussi bien être la «dame de la côte» que la «dame qui donne la vie». 

Pour les spécialistes, cet ancien calembour a été repris dans la version hébraïque, donnant ainsi naissance dans le Livre de la Genèse à Éve et à ses titres alternatifs».

Atrahasis (Ziusudra), le Noé sumérien

L'épopée d'Atrahasis ou Poème du Supersage a été rédigée en langue sémitique akkadienne, elle date probablement du XVIIIe siècle av. J.-C. 

C'est une compilation des mythes traditionnels mésopotamiens de la Création et du Déluge, on y retrouve la création de l'homme à partir d'argile, l'histoire de Noé et la fin du temps des patriarches.

Résumé du Poème du Supersage

Avant la création de l'homme, les Dieux étaient divisé en deux groupes, les divinités supérieurs, les Anunnaki et les divinités de second ordre, les Igigi.

Les Igigi étaient les serviteurs des Anunnaki mais un jour ils en ont eu marre et se sont mis en gréve !

Les Anunnaki se sont trouvé bien embêté jusqu’à ce qu'une solution fut trouvé : la création des hommes !

L'homme serait une création à l'image des dieux sauf qu'il n'aurait pas leur durée de vie, n'aurait pas leurs pouvoirs et devrait travailler à leurs services à la place des Igigi.

La solution fut acceptée et les hommes furent créé par le Dieu Ea (Enki) et la Déesse Ninmah (ou Ninhursag aussi appelé Mama, la mère universelle ?).

Pour notre création, ils utilisèrent de l'argile et du sang du Dieu Wê-ilu, un Dieu colérique sacrifié pour l'occasion (qui serait à l'origine de la colère des hommes).

La suite de l'histoire raconte que les hommes servir les Dieux parfaitement mais ils se multipliaient trop rapidement, faisaient trop de bruit et finirent par déranger les Dieux qui décidèrent de les exterminer.  

Enlil (El), le dieu suprême, envoya de terribles épidémies et la famine pour décimer les hommes mais Ea (Enki), le créateur, déjouait toujours ses plans par l'intermédiaire de son protégé Atrahasis, le « très sage », un homme qui prévenait les siens à chaque danger.

Enlil, après les échecs de ses tentatives pour exterminer les hommes, fut de plus en plus exaspéré et décida d'en finir en déclenchant le Déluge et en interdisant à Ea de communiquer avec eux.

Mais ce dernier contourna la difficulté en s'adressant à Atrahasis en songe.

Il lui ordonna de construire une arche étanchée au bitume et d'embarquer avec lui les spécimens de tous les êtres vivants.

À peine l'écoutille du bateau d'Atrahasis avait-elle été fermée, que le Dieu Nergal arrachait les étais des vannes célestes, et que Ninurta se précipitait pour faire déborder les barrages d'en haut.  

Adad étendit dans le ciel son silence de mort, réduisant en ténèbres tout ce qui avait été lumineux.

Les dieux Anunnaki enflammèrent la Terre tout entière.

Les flots couvrirent même le sommet des montagnes.

Six jours et sept nuits durant, bourrasques, pluies battantes, tonnerre, éclairs et ouragans brisèrent la Terre comme une jarre.

Les dieux eux-mêmes étaient épouvantés : prenant la fuite, ils escaladèrent jusqu'au ciel d'Anu où, tels des chiens, ils demeuraient pelotonnés.

Le septième jour, la mer se calma et s'immobilisa, et l'arche accosta au mont Nishir.

Dix jours plus tard, ayant retrouvé ses esprits, Atrahasis prit une colombe et la lâcha ; la colombe s'en fut, mais elle revint.

Ensuite, il prit une hirondelle et la lâcha ; l'hirondelle s'en fut, mais elle revint.

Enfin, il prit un corbeau et le lâcha ; le corbeau s'en fut, mais ayant trouvé le retrait des eaux, il picora, croassa, s'ébroua, et ne revint pas.

Alors, Atrahasis dispersa aux quatre vents tous les spécimens des êtres vivants qui se trouvaient encore dans l'arche, et fit un sacrifice : disposant le repas sur le faîte de la montagne, il plaça de chaque côté sept vases-rituels à boire et, en retrait, versa dans le brûle-parfum, cymbo, cèdre et myrte.

Les dieux, humant la bonne odeur, virevoltaient comme des mouches autour du sacrificateur.

Enlil constata après le désastre que ses plans avaient été une fois de plus déjoués, néanmoins il garda son calme car il avait comprit que la disparition des hommes ramènerait à la situation qui avait entraîné leur création.

Pour le récompenser, il accorda alors l'immortalité à Atrahasis, mais fit en sorte que les humains troublent moins sa quiétude, en exigeant d'Ea qu'il diminue la durée de vie des hommes, et en introduisant la maladie, la stérilité, et d'autres faiblesses aux hommes.

Par la suite, Atrahasis alla s'établir à l'embouchure des Grands Fleuves, dans le Jardin de Dilmun où demeure Ea.

Selon la légende mésopotamienne, il y vit toujours. Dilmun est un endroit créé par le dieu Enki pour la déesse Ninursag, et l'histoire de la création de Dilmun serait le texte qui à inspiré le Paradis d'Adam et Eve (article à venir là dessus).

Les sept femmes

Chose surprenante dans ce texte résumé, c'est que d'après les textes sumériens, la Déesse Ninhursag et le Dieu Enki ont créé l'humanité à partir de 7 femmes et 7 hommes fais avec de l'argile et le sang d'un dieu, et que des généticiens disent aujourd'hui, après des études sur l'ADN de tous les peuples existants, que nous serions tous issus de 7 femmes différentes....

La diminution du temps de vie des hommes dans la Bible

On peut remarquer que la Bible suit aussi les textes sumériens en ce qui concerne le temps de vie des hommes mais sans en donner d'explication :

Le Noé biblique aurait vécu 950 ans, son grand-père Mathusalem, 969 ans et son père Lamech est mort "jeune" à 777 ans, ensuite après Noé le temps de vie diminue effectivement, son fils Sem vit 600 ans, le fils de Sem, Arpakshad vit 438 ans et cela diminue jusqu’à nous.

Origine sumérienne de la Bible : Sargon, le Moise sumérien

Selon la Bible, les Hébreux étant trop nombreux, un pharaon aurait ordonné de mettre à mort leurs enfants mâles à la naissance.

Une femme de la tribu de Lévi cacha alors le sien pendant trois mois.

Puis : « ne pouvant le cacher plus longtemps, elle lui trouva une corbeille en papyrus, l’enduisit de bitume et de poix, y mit l’enfant et le déposa dans les joncs sur le bord du Fleuve ».

On connaît la suite, la fille du pharaon trouve l’enfant, lui donne sa mère pour nourrice et l’élève au palais.

Une histoire semblable est décrite dans les tablettes sumériennes.

Selon ces textes, Sargon 1er, le conquérant des cités sumériennes, aurait été abandonné bébé aux eaux de l’Euphrate par sa mère « dans un couffin d’osier scellé par du bitume ».

Des textes du VIIe siècle av. J.-C. découverts à Ninive — donc postérieurs de seize siècles à Sargon, mais contemporains de la date probable de rédaction des plus anciens livres qui formeront la Bible par la suite — relatent ainsi son accession au pouvoir:  

« Ma mère était grande prêtresse. Mon père, je ne le connais pas. Les frères de mon père campent dans la montagne. 

 Ma ville natale est Azupiranu « ville du safran », sur les bords de l’Euphrate. 

Ma mère, la grande prêtresse, me conçut et m’enfanta en secret.  

Elle me déposa dans une corbeille de roseaux, dont elle scella l’ouverture avec du bitume. 

Elle me lança sur le fleuve sans que je puisse m’échapper. Le fleuve me porta ; il m’emporta jusque chez Aqqi, le puiseur d’eau. Aqqi le puiseur d’eau me retira du fleuve en plongeant son seau.  

Aqqi le puiseur d’eau m’adopta comme son fils et m’éleva.  

Aqqi le puiseur d’eau m’enseigna son métier de jardinier.  

Alors que j’étais jardinier la déesse Ištar se prit d’amour pour moi et ainsi j’ai exercé la royauté pendant cinquante-six ans. »

Ce récit ressemble beaucoup à celui de la naissance de Moïse, rédigé par des prêtres judéens qui étaient précisément, au VIIe siècle av. J.-C., en exil à Babylone lorsque cette histoire surprenante était raconté des rives du Tigre, en Irak, à celles du Tibre, en Italie.

La motivation est différente, sa génitrice, une grande prêtresse, avait voulu dissimuler le fruit d’une liaison illicite avec un inconnu. La méthode est cependant identique...

Origine sumérienne de la Bible : pourquoi se créer une religion et une terre promise ?

C'est la grande question, y a différentes théories, si Pierre Jovanovic parle de mauvaise traduction ou d'invention par un scribe malsain et misogyne, Eric DeBroqueville lui pense plus à une invention due à ce que ces peuples cananéen subissaient : aux déportations fréquente causé par les Babyloniens par exemple.

À ces déportés qui rentraient chez eux après des années d'exil, parfois plus de 50 ans, et qui n'étaient pas (plus) accepté par ceux qui étaient resté.

On peut comprendre que les exilés se servent des histoires et des cultes appris chez les babyloniens et les égyptiens pour se créer une religion et une terre promise qui leur donnent un droit de retour légal sur leur terre de Canaan.

Il est possible aussi que le but de la Bible ait été un rassemblement de toutes les connaissances de ce peuple après de terribles catastrophes :

Dans son livre "Mondes en collision", le Dr Immanuel Velikovsky compare les textes anciens de nombreuses populations de par le monde qui se rapportent aux grandes catastrophes comme le récit des dix plaies d’Égypte mentionné dans l'Exode.

On y apprend que la catastrophe racontée par les hébreux, qui serait due d'après Velikovsky au passage d'une comète (il a d'ailleurs collaboré avec la NASA), a aussi été vécue et décrite par d'autres peuples d'Europe, d'Asie et d'Amérique.

Le roi égyptien de cette époque se nommait Typhon et aurait donné son nom au phénomène, au Mexique, les Mayas qui ont décris la même chose l'ont appelé Hurakan ce qui a donné ensuite le mot "Ouragan".

Le texte hébreu aurait juste ensuite été transformé, embelli, pour donner de l'importance à un Dieu qui les protégerait, comme les auteurs de la bible en ont l'habitude.

Dans la réalité, Dieu n'a pas puni seulement les égyptiens, les témoignages rassemblés dans "Monde en collision" prouvent que tous les peuples de la terre, hébreux compris, ont souffert des catastrophes dans cette période.

Parmi les israélites qui avaient survécu aux premières catastrophes, beaucoup périrent ensuite dans le raz de marée qui suivi comme le raconte le psaume 68  

"mon peuple, qui resta dans les profondeurs de la mer".

Non seulement des peuples d'Asie et d'Amérique racontent la même catastrophe, mais ils décrivent aussi la manne, cette nourriture qui tombe du ciel !

Voir notre article :
Mondes en collision, un livre qui remet en question une partie de la Bible

Les origines égyptiennes de la Bible

Les hébreux vivaient entre deux grandes civilisations avec lesquelles ils se sont mélangés.

Les auteurs de la Bible ne se sont pas seulement inspirés des sumériens mais aussi de la culture égyptienne qui leur a donné l'écriture !

L'alphabet hébreu vient des hiéroglyphes égyptien

Les historiens se demandaient comment un peuple qui n'avait pas créé de grande civilisation avait pu inventer une écriture, on sait aujourd'hui que l'alphabet hébreu vient de l'Alphabet protosinaïtique qui viens lui même des hiéroglyphes égyptien.

Même des spécialistes de la Kabbale le reconnaissent comme Marc Alain Ouaknin dans son livre "Mystère de la Kabbale" (p 296).

Sur Wikipédia :

"L'écriture égyptienne n'est plus utilisée actuellement pour écrire quelque langue moderne que ce soit.

Cependant, selon certains chercheurs, c'est elle qui, via le proto-sinaïtique, aurait donné naissance à l'alphabet phénicien, lequel, à son tour, sera à l'origine des alphabets hébreu, araméen et grec, donc des caractères latins et cyrilliques".

Roger Sabbah, égyptologue, archéologue et chercheur a fait des découvertes incroyables avec son frère :

Dans le tombeau de Toutankhamon, ouvert en 1923, figuraient des inscriptions rédigées en hiéroglyphes insolites, certaines lettres ressemblant à s'y méprendre - forme, prononciation, valeur symbolique - à l'alphabet hébreu.

La coïncidence, à l'époque, n'émut personne.

Pas plus que celle-ci: sur un mur du tombeau, le double « cartouche (la signature gravée) d'un obscur pharaon, Aï, dont le nom, en hiéroglyphes, ressemble à celui, dans la Bible araméenne, de Dieu, prononcé Adonaï (Aton-Aï). Aton le soleil, comme AkhenAton...

Et, à l'entrée de la salle du trésor, gardant la tombe, couché sur un coffre, le chien Anubis (ou Anapi) : en hébreu, « Nabi » signifie « gardien de la loi ».

Chien et coffre étaient recouverts d'un tissu sacré rappelant le châle de prière des Hébreux.

Le coffre à brancards, lui, pourrait s'apparenter à l' « Arche d'Alliance » telle qu'elle est décrite dans la Bible.

Arguant de ces similitudes - il y en a bien d'autres -, les frères Sabbah ont relu de fond en comble les textes.

Ils en ont déduit que la langue hébraïque était issue des hiéroglyphes, stylisés.

Et, dès lors, tout s'est éclairé: les énigmes de la Bible, les noms aux consonances étranges parce qu'étrangères, les personnages, l'Histoire.

Voir aussi sur le sujet :

Le veritable secret de Toutankhamon enfin dévoilé

 Et là, je dois faire une parenthèse, qui permet aussi de comprendre pourquoi ces découvertes sont cachées au public :

Histoire réelle et manipulation politique

Il y a deux principaux groupes qui font tout pour garder caché la véritable origine de la Bible, l'église catholique, certainement depuis les Templiers, et le mouvement sioniste.

Après la découverte du tombeau de Toutankhamon en 1922, il y a eu une polémique à propos de documents qui remettaient en cause l'origine du peuple juif et qui auraient disparu.

Ce qu'il faut garder en tête c'est que Lord Carnarvon, présenté comme l'homme qui finançait les fouilles, était en fait ruiné et que c'est la famille Rothschild qui finançait les recherches.

La femme de Carnavon était une Rothschild et cette famille connue pour son rôle dans la création d'Israël avait tout intérêt à ce que ces faits soit cachés au public.

Mais aussi, si ils ont financé ses recherches en se cachant derrière Lord Carnarvon, c'est qu'ils savaient déjà ce qui allait être trouvé dans le tombeau...

L'origine juive des juifs d'Europe est remise en question depuis des siècles, comme celle des juifs séfarades, les premiers seraient issus de populations turco-khazars convertis et les seconds de tribus berbères, voir ce qu'en dit l'ancien ministre Luc Ferry :



Il reconnaît à un moment que ces faits sont connus mais que l'on n'a pas le droit d'en parler pour ne pas mettre de l'huile sur le feu à propos du conflit israélo-palestinien..

Avant la création du sionisme, la théorie selon laquelle les juifs d’Europe venaient de population turco-khazars convertis au judaïsme était dominante.

Aujourd'hui, ceux qui osent en parler subissent d’énormes pressions alors que des preuves génétiques vont aussi dans ce sens (voir les travaux du Dr Eran Elhaik), et tout cela toujours pour la même raison : la vérité met en danger l'existence légale d'Israël !

Vous comprenez pourquoi, si le secret n'est pas total (la preuve cet article et de nombreux livres sur le sujet), il n'est pas mis en avant pour le grand public.

La sagesse égyptienne dont se nourrit la Bible

Des extraits de la Kabbale (pratiques ésotérique), que l'on croyait juive (donné par Dieu à Moise sur le mont Sinaï), ont été trouvé sur des textes égyptien plus anciens et fait sûrement partie de l'enseignement des anciens transmit dans les écoles de mystère et qui serait aujourd'hui enseigné par les francs Maçons et les Roses croix.

Murat Ozgen, franc-maçon turc, remarque ceci à ce propos :

« Il est évident que la Kabbale a été élaborée de nombreuses années avant que la Thora n’existe.

La section la plus importante de la Kabbale est la théorie sur la formation de l’univers. Cette théorie diffère considérablement de l’histoire de la création telle qu’elle est acceptée par les religions théistes.

D’après la Kabbale, au début de la création, des choses appelées Séphiroth, ce qui signifie "cercles" ou "orbites", avec des caractéristiques à la fois matérielles et spirituelles prirent forme.

Il y avait en tout 32 de ces choses. Les dix premières représentaient le système solaire et les autres les masses d’étoiles dans l’espace.

Cette particularité de la Kabbale indique qu’elle est étroitement liée aux systèmes astrologiques anciens de croyance...

Ainsi, la Kabbale est très éloignée de la religion juive et bien plus étroitement liée aux anciennes religions mystérieuses de l’Orient. »

On retrouve dans la Bible un poème du pharaon Akhenaton, dédié à la base à Aton le Dieu solaire.

Vers -1200, le sage égyptien Aménémopé écrivit une liste d'une trentaine de maximes et recommandations pour éduquer son fils.

Quelques siècles plus tard, ce texte sera repris pratiquement tel quel dans la Bible, en Proverbes 22:17 à 23:11.

La séparation des eaux

Le récit de l'exode décrit l’un des plus incroyables miracles de la Bible : l'ouverture des eaux de la mer pour laisser passer les israélites en fuite (Exode 14:21-31).

Ce récit n'est pas le premier en son genre, la troisième histoire du papyrus "Westcar", datant de -2500 environ, cite une histoire semblable :

Une jeune fille laisse malencontreusement tomber une amulette très précieuse dans les eaux d'un lac.

A la demande du roi, un magicien sépare les eaux, retrouve le bijou et le rend à sa propriétaire.

Le Moise qui a régné sur l’Égypte

L'une des théories possible sur l'origine de Moise, voir aussi le lien vers l'article donné plus haut sur le secret de Toutankhamon.

Si on ne trouve pas de trace du Moise de la bible chez les égyptiens, il y a bien des traces d'un Moise à la cour d'Égypte, voici son histoire :

De 1197 à 1190 avant notre ère, l'Égypte est gouverné par le vieux pharaon Seti II (1203 - 1197) successeur de Merneptah.  

Tausret est l'épouse principale de Seti II.

Le gouvernement du pays est assuré par un homme de confiance de Seti II, issu de la métropole "Pi Ramses".

Il fut élevé avec la noblesse égyptienne, mais il est Cananéen d'origine.

Rappel : Canaan et le pays qu'on appel Israël aujourd'hui.

De nombreux cananéens ont participé à la création de Pi Rameses.

Leur culte s'y exprime dans le temple d'Astarté et dans celui de Sutekh, assimilé à un Baal égyptien.

Le nom de cet homme est en égyptien "Mssw" et se lit "Moise".

Le malheur frappe le pharaon Seti II, son fils premier né meurt et il le suit dans la tombe. (ce qui a peut-être inspiré la mort du fils premier né de Pharaon dans les dix plaies d'Égypte)  

Shotelel, seconde épouse du pharaon lui avait aussi donné un fils : Siptah mais il est atteint de poliomyélite.

"MSSW", Moise ou Beya (son nom cananéen) obtient de Tausret, la première épouse du pharaon défunt, qu'elle accepte de voir le jeune Siptah, fils de Shotelel, monter sur le trône d'Égypte.

Il convainc également Shotelel, Cananéenne également, d'accepter en échange la désignation de Tausret comme "grande régente de tout le pays".

Lui même portera le titre de "grand chancelier de tout le pays" et il gouvernera le pays avec elle.

Mais dans la réalité, Moise exerce le pouvoir directement et son arrogance provocante ainsi que ses maladresses ont tôt fait de souligner ses insuffisances et sa légèreté.

Sa religion de Canaan lui fait mépriser les traditions et rites égyptiens jusqu'au sacrilège.

Il se fait représenter dans une statue, assis lui-même sur le trône de Ra, avec le jeune pharaon sur ses genoux !

Il se fait désigner comme "celui qui a mis le roi sur le trône de son père", appellation réservée uniquement au Dieu Amon Ra !  

Moise (Beya) réunit toute les conditions pour précipiter la chute de la dynastie.

Les princes d'Égypte ne tardent pas à se révolter et prennent les armes.

Emporté par la maladie, le jeune pharaon Siptah décède à son tour et Tausret se proclame aussitôt pharaon.

Une seule femme avait osé faire cela avant elle, la grande Hatchepsout.  

Tausret régnera moins de deux ans et devra s’enfuir devant les armées égyptiennes que le futur pharaon d'une nouvelle dynastie, le prince Sethnakt, a pu rallier à sa cause.

Poursuivis par les armées de Sethnakt, Tausret et Moise avec leur compagnon de route vont devoir emprunter la route du sud et s'enfoncer dans le Sinaï comme le Moise de la Bible.

Dans sa fuite Moise est toujours accompagné de Tausret dont le nom royal porte l’épithète de "Bien-aimée d'Amon", "Myriam" en Égyptien, comme le prénom de la sœur de Moise dans le récit biblique....
À suivre...
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Source : wikipedia.org et les livres (avec liens amazon):  


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